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22/05/2011 à 12h21 | 914 vues | 1 réactions
![|images google](http://medias.lepost.fr/ill/2011/05/22/h-20-2502642-1306057583.jpg)
Dans les prisons françaises, un détenu sur cinq est un délinquant sexuel. Parmi eux se trouvent des malades qui devraient se faire soigner dans des hôpitaux psychiatriques, mais aussi des pourris qu'on désigne poliment comme des prédateurs ou des délinquants sexuels. En fait des individus qui estiment avoir le droit d'abuser du corps d'une femme sans son consentement.
Le nombre des viols en France est approximativement de 25 000, mais probablement bien plus. http://www.sosfemmes.com/violences/viol_chiffres.htm La loi (art. 331 du code pénal) réprime le viol depuis 1810, cet acte est puni d'une peine pouvant aller jusqu'à 15 ans d'emprisonnement avec obligation de soins, ce qui n'empêche pas la récidive.
Les femmes mais aussi plus rarement les homme violés subissent un traumatisme extrêmement grave et insupportable qui ne s'effacera jamais. Pourtant beaucoup se taisent, par honte ou peur des conséquences, du regard des autres et d'un procès long et pénible où il faudra prouver sa bonne foi, raconter son drame et prouver qu'il n'y a pas eu provocation. Le viol est un crime grave qu'il ne faut pas tourner en dérision comme le font certains humoristes et journalistes.
Actuellement l'affaire DSK secoue et choque notre pays et bien au dela. Un homme puissant, ex président du FMI aurait abusé d'une modeste femme de chambre. La justice américaine décidera s'il est coupable ou si c'est lui la victime. En France les commentaires fusent et l'opinion est partagée entre une machination visant à tuer politiquement celui qui aurait pu être le prochain Président de la République française, mais aussi pour certains la condamnation avant la lettre de Strauss-Kahn, considéré comme un obsédé sexuel.
Mais que penser de la déclaration de Jean-François Kahn. http://www.rue89.com/2011/05/18/jean-francois-kahn-pas-de-viol-mais-un-troussage-de-domestique-204530?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
J.-F. Kahn : Je suis certain, enfin pratiquement certain, qu'il n'y a pas eu une tentative violente de viol, je ne crois pas, ça, je connais le personnage, je ne le pense pas. Qu'il y ait eu une imprudence on peut pas le… (rire gourmand), j'sais pas comment dire, un troussage,
A.-G. Slama : il appelait ça une erreur de jugement (gloussements).
J.-F. Kahn : que y ait un troussage, euh, de domestique, enfin, j'veux dire, c'qui est pas bien, mais, voilà, c'est une impression.
Venant d'un personnage volontairement provocateur comme Kahn, considérer un viol comme un troussage voire comme un droit de cuissage n'est pas étonnant. C'est Tout simplement odieux et lamentable.
Comme il serait répugnant de s'acharner sur un homme à terre comme des vautours sur un cadavre. Pourtant c'est bien ce qui se passe en coulise à droite comme à gauche d'ailleurs, cette sale affaire arrange les ambitieux qui rêvent du pouvoir. Comme la nature la politique a horreur du vide et il y a une place au sommet à prendre.
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