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Après (la condamnation), Cyrus Vance Jr. déclara: « Que vous soyez un musicien nominé aux Grammy Awards ou un adolescent armé d’un fusil par un ami, la justice se doit d’être juste et aveugle. » Cette phrase devrait faire peur à DSK.

Dominique Strauss-Kahn, inculpé d'agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration, a nié ce dimanche tous les faits qui lui sont reprochés. Il plaidera non coupable.

vendredi 15 juillet 2011

NAFISSATOU DIALLO sa parole contre celle de DSK .

Nafissatou Diallo, benjamine d'une fratrie de six enfants ( trois garçons et trois filles ), est née il y a trente deux ans à Tchiakoullé, un hameau d'une quarantaine d'habitants situé dans le Fouta-Djalon, le berceau montagneux de la communauté Peule de Guinée. Un village coupé du monde, niché à 1300 mètres d'altitude, au milieu de gorges et de vallées creusées dans le grès. Aucune route ne mène à Tchiakoullé. On y arrive à pied, par un sinueux sentier de brousse. Dissimulées derrière des bananiers et les plants de maïs, sept maisons en " dur " et une dizaine de cases en banco bordent une rivière. Ni eau courante, ni éléctricité. Comme la plupart des hommes de Tchiakoullé, Thierno Ibrahima Diallo, le père de Nafissatou, était cultivateur. Il est mort en 2009, à plus de 90 ans Il avait eu quatre enfants d'un autre mariage. C'était aussi, un homme très pieux et respecté, présenté comme un " dignitaire musulman.". Les Peuls, nomades venus de la vallée du Nil, ont implanté l'islam sunnite en Afrique de l'Ouest, notamment en Guinée. Ils pratiquent l'excision. La vertu des femmes et jalousement préservée car le moindre écart entache la famille entière.
 
C'est dans cette culture qu'est élevée la petite Nafissatou. Excisée à l'âge de 7 ou 8 ans, elle n'est pas scolarisée mais fréquente l'école coranique, où elle récite en arabe les versets du Coran.C'est une fillette sage. Boubacar Siddy, qui se présente comme son demi-frère et vit toujours à Tchiakoullé, se souvient d'une enfant qu parlait peu et travaillait beaucoup. A l'âge de 13 ans, elle aurait quitté son village pour Labé, la principale ville de la région, à 80 kilomètres. Nafi a 15 ans, 17 selon d'autres sources, quand elle revient à Tchiakoullé pour être mariée à son cousin Abdoul Gadiri, commerçant et fils d'un riche marabout. Peul et Musulman , comme elle. Elle donne bientôt naissance à une petite fille, Houleymatou. Certains prétendent que le couple aurait eu un second enfant, une petite fille, morte à 2 ans de la malaria. peu de temps après leur mariage, Abdoul succombe à une maladie. Etait-ce le sida ? Abdoul avait déjà été marié, sa première épouse est décédée peu de temps avant lui.
Après la mort d'Abdoul, Nafissatou part vivre chez Dalanda, sa tante maternelle, à Ziguinchor, au Sénégal. " Nafi m'aidait à faire le ménage, se remémore Dalanda. C'était une bonne fille, calme, qui priait et jeûnait.
Ensuite, elle est rentrée en Guinée. jeune veuve, elle doit élever sa fille, seule.
Sa soeur Hassanatou, de dix ans son aînée, veut la convaincre de la rejoindre aux Etat-Unis.
Un autre frère, chauffeur routier, est parti dans l'Indiana. Comme eux, un million de Peuls ont déjà quitté le pays pour fuir les persécutions infligées par le régime de Sékou Touré. Les femmes en particulier, victimes de viols perpétrés par les miliciens. Au début des années 2000, elle se décide enfin. elle obtient son passeport à Dakar. Elle fera venir Houleymatou quand elle sera installée.
A New-York, vivent de 3000 à 5000 Peuls. Quand elle débarque, Nafi retrouve sa soeur, mais aussi un peu de son pays natal. Ses coutumes, ses dialectes. la communauté s'est établie dans un coin du Bronx. Une " Little Africa " en plein New-York. Des Guinéens, des Maliens, des Sénégalais palabrent sur les trottoirs au milieu de femmes en boubou ou couvertes de voiles. Langues et dialectes africains se mêlent à l'anglais et au français.
Pour obtenir ses papiers, Nafissatou aurait demandé l'asile politique. Souleymane Diallo, le président de l'Association Pottal Fii Bhantal qui regroupe les Guinéens de new-York, est formel : Elle est titulaire de la " grencard ", ce sésame sans lequel il est impossible de travailler légalement . Et travailler, Nafissatou ne fait quasiment que ça. Elle commence par le service à L'African Americain restaurant, une resto de la 170è rue qui propose des plats traditionnels comme du poisson frit ou du poulet épicé. Elle n'est pas bien payée. Mais elle peut rentrer chez elle en emportant de quoi manger, surtout des gombos dont elle est friande..
Employée modèle, Nafi donne aussi les gages d'une locataire irréprochable. Jim Crocker, régisseur de l'immeuble dans lequel elle a vécu de 2008 à 2010, se souvient qu'elle payait toujours son loyer à la date prévue et qu'elle avait laissé un appartement impeccable après son départ.
En janvier 2011, elle s'installe avec sa fille dans un deux-pièces au quatrième étage du 1040 Gerard Avenue, un immeuble de briques rouges qui donne sur un parking grillagé, à quelques blocs du nouveau stade de l'équipe de base-ball des New-York Yankees.
Chaque matin, elle quitte la vétuste bâtisse de six étages pour la luxueuse tour de verre du Sofitel.
Depuis trois ans, elle travaille comme femme de chambre dans cet hôtel de luxe. Au Sofitel, Nafi se fait appeler Ophélia. Dans son uniforme, elle se fond dans le décor impersonnel et aseptisé du grand hôtel. La discrétion est la plus grande des qualités .Notée à 4,5/5, elle donne entière satisfaction à la direction qui apprécie sa disponibilité. si elle est très bien considérée par ses supérieurs, le fait qu'elle travaille dans un hôtel est, en revanche, plutôt mal vu par la communauté Guinéenne. Ce n'est pas la place d'une femme Peule " Elle me disait qu'elle travaillait chez un coiffeur, confie Ramata, une cousine qui vit aujourd'hui en Suisse. Je comprends qu'elle n'ait rien dit. Dans la culture Peule, faire le ménage est un travail déshonorant " . Mais cet emploi assure à nafi un salaire régulier Généralement, elle repart dans le Bronx vers 17 heures. Parfois, elle fait encore des extras à l'African Americain Restaurant, puis elle rentre chez elle et retrouve sa fille.
Un tabloïd a prétendu qu'elles vivaient dans une résidence uniquement réservée à des malades du sida. Il semblerait en fait que le 1040 Gerard Avenue soit inscrit au programme " Clean Hall " qui, dans le cadre de la lutte antidrogue organise des rondes dans les halls d'immeubles .
Mais Rosa, 43 ans, l'une des voisines, est bien séropositive. cette mère célibataire avait de bons rapports avec Nifissatou. " Elle était généreuse, toujours de bonne humeur, " mais bien sûr, l'endroit n'est pas idéal. Mais nafi essaie d'arranger les choses. Elle a décoré le salon de statues Africaines, de tissus colorés, elle a aussi accroché des photos du pays. la Guinée lui manque.
elle mène une vie assez solitaire, entièrement dévouée à sa fille de 15 ans, scolarisée dans un lycée de Manhattan, une élève brillante aux dires de certains.
Nafissatou se serait brouillée avec sa soeur et son beau-frère. contrairement à Hassanatou qui a gardé le contact avec la famille restée en Afrique, Nafi envoie de l'argent au pays, mais donne peu de nouvelles, sauf à sa cousine Ramata. Les deux jeunes femmes communiquent régulièrement par Skype, parlant de tout et de rien, de la famille, de leurs souvenirs, de leur programme télé favori, le feulleton " Top " Model ". Un autre fil relie Nafi à son passé et à sa communauté : la mosquée de Futa Islamic Center. Nifissatou vient prier au rez-de-chaussée, dans la salle réservée aux femmes. Ceux qui côtoient la jeune veuve ne lui connaissent pas de petit ami. Mais alors qui est ce Blake Diallo qui s'est répandu dans la presse ? Dans un premier temps, il est présenté comme le frère de la jeune femme. Il serait en réalité un ami, peut-être plus.
A des milliers de kilomètres de là, à Ziguinchor, une ville de pêcheurs du Sénégal, la mère de Nafissatou, sous le choc, défend sa fille : " Je n'ai pas mis au monde une mauvaise femme " ! Coiffée d'un voile blanc, le regard las et vide, Hadja Aïssatou Diallo est âgée d'une soixantaine d'années. Depuis plusieurs semaines, elle loge chez sa soeur Dalanda. Elle reste prostrée dans sa chambre, pleure tout la journée. Elle égrène son sabha, prie et laisse échapper ces quelques confidences : " chaque fois que je parlais à Nafissatou au téléphone, je lui disais qu'il fallait prier, jeûner, et ne pas faire de mal...Même aux Etat-Unis, je sais qu'elle respecte les préceptes de l'islam ."
Si loin de New-York, les proches de Nafissatou sont désemparés. Deux oncles et l'un des frères de la victime présumée sont allés trouver Thierno Boubacar Diallo, un marabout très respecté. " Si le clan DSK a les armes financières, soutient l'homme, on a les armes mystiques. "
La famille clame qu'elle ne négociera pas avec les avocats de DSK. Mamadou Dian Diallo, le frère aîné de Nafi, planteur de 52 ans qui réside à Conakry, l'assure : " Nous ne déciderons pas à la place de Nafissatou."
Désormais, c'est la parole de Nafissatou contre celle de Dominique Strauss-Kann. La parole d'une femme de chambre contre celle de l'ex-patron du FMI.

lundi 4 juillet 2011

qui peut dire comment les choses se passent ?
chacun n'en voit qu'une partie !
Les êtres vivants les plus intéressants sont aussi
les plus complexes. DSK fait partie de ceux-là.

Anne Sinclair, son amour et sa fortune pour DSK

France

Politique samedi 21 mai 2011
+ INFOGRAPHIE. Anne Sinclair : biographie express

La journaliste Anne Sinclair, 62 ans, ex-star du petit écran, offre dans l’adversité à Dominique Strauss-Kahn son amour, mais aussi ses moyens financiers, immenses autant que nécessaires.
Au tribunal de New York, ils s’envoient un baiser de la main
Jeudi, jour de l’audience ayant débouché sur l’inculpation formelle et la libération sous caution de DSK, Anne Sinclair était là, les yeux rougis, aux côtés de sa belle-fille Camille, au premier rang de la salle d’audience bondée.
Quand la cour s’est retirée pour délibérer, Dominique Strauss-Kahn a lancé, de la main, un baiser à son épouse. Anne Sinclair lui en a renvoyé un, à son tour.
Une fortune qui financera la liberté surveillée de DSK
Brune, élégante, celle qui attirait des millions de téléspectateurs lorsqu’elle réalisait des interviews pour TF1, est aussi une femme riche. Née à New York, petite-fille d’un marchand d’art juif, Paul Rosenberg, qui avait fui aux Etats-Unis devant l’avancée des nazis, Anne Sinclair est l’héritière d’une immense fortune.
Son argent devait servir les ambitions politiques de DSK. Il financera les conditions draconiennes de sa liberté surveillée : appartement loué à Manhattan, équipements de sécurité, caution et garantie d’un montant total de 6 millions de dollars.
Infographie : biographie express
DSK : « Je pense à ma femme, que j’aime plus que tout »
« Je pense d’abord en ce moment à ma femme, que j’aime plus que tout », a dit DSK dans le communiqué annonçant sa démission du Fonds monétaire international. En pénétrant, jeudi, dans la salle du tribunal de New York, au milieu d’une forêt de caméras, droite et digne, Anne Sinclair a offert la plus vibrante des preuves d’amour, à son époux accablé par les accusations de tentative de viol et agression sexuelle.
« Je ne crois pas une seule seconde aux accusations qui sont portées contre mon mari. Je ne doute pas que son innocence soit établie », avait déclaré Anne Sinclair, dimanche 15 mai, peu après l’arrestation de DSK.
« Nous nous aimons comme au premier jour » : cette phrase, elle l’avait écrite sur son blog (Anne Sinclair : Deux ou trois choses vues d’Amérique), lorsqu’en 2008, déjà, il avait fallu sauver l’honneur de Dominique Strauss-Kahn après sa relation avec une autre femme travaillant au FMI.
Une épouse influente, qui renonce à sa carrière pour DSK
Même âge et même ambition, Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair s’étaient épousés en 1991. Troisième mariage pour lui, père de quatre enfants. Deuxième pour elle, mère de deux fils.
Elle est, depuis longtemps, engagée à gauche, et dispose d’un réseau incomparable de relations politiques et médiatiques. Étoile montante de la gauche, ministre depuis quelques années, il se découvre des ambitions nationales.
Rapidement, elle décide de renoncer à sa carrière de journaliste de télévision, estimant avoir atteint les sommets, pour se consacrer à son mari, rêvant pour lui d’un destin présidentiel. « C’est son combat, sa vie, donc je l’accompagne », disait-elle au journal Le Monde en 2006.
« Je ne vais pas m’excuser parce que ma femme est riche »
Installé à Washington, siège du FMI depuis 2007, le couple préparait le retour de DSK sur la scène française, et s’attendait à subir de violentes attaques. Sur son train de vie, tout d’abord : Anne Sinclair et DSK possèdent une maison à Washington estimée à 4 millions de dollars, un riad à Marrakech, et deux appartements dans des quartiers huppés de Paris.
« Je ne vais tout de même pas m’excuser parce que ma femme est riche », confiait Dominique Strauss-Kahn à des journalistes, quelques jours avant son arrestation.
Anne Sinclair mène un nouveau combat aux côtés de son mari
Les infidélités de DSK, ses rapports compliqués avec les femmes, alimentaient les craintes de ses partisans. « C’est vrai que j’en ai sans doute fait un peu trop dans le passé, mais cette page est tournée », assurait-il cependant aux journalistes de l’hebdomadaire Marianne.
Selon plusieurs journaux, Anne Sinclair a immédiatement compris, dès le samedi 14 mai, jour de l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn, que l’affaire dépassait par sa magnitude tout ce qu’elle avait pu vivre : un coup de fil laconique de DSK après l’épisode du Sofitel, et pour elle, effondrée, le début d’un nouveau combat aux côtés de son mari.